Quarante Cinquième Étape

Quarante cinquième étape


Holà


Ce n'est pas sans regret que je quitte la ferme de Bicatou. 

Je garderai un excellent souvenir de Philippe et Evelyne tant leur gentillesse et leur sens de l'accueil m'ont touché. 

Cette étape, bien que très vallonnée et cumulant un dénivelé important, n'a que peu d'intérêt. 

Mis à part la massive abbaye cistercienne de Sauvelade, construite au XII ème siècle et incendiée par les armées protestantes de Montgomery en 1569. Les bâtiments ont aujourd'hui un usage culturel.


C'est assez curieux que le GR 65 porte le nom de "chemin de Compostelle" alors que depuis des jours nous marchons le plus souvent sur des routes. 

Certains marcheurs commencent à souffrir d'échauffement sous les pieds. A chaque pause ils s'empressent de quitter chaussures et chaussettes. C'est alors que, les orteils en éventail, on peut observer sur leur visage l'expression d'un immense soulagement. 

"Quel panard"


Petit à petit je me rapproche des Pyrénées que je commence à apercevoir plus distinctement.

Après avoir parcouru les 24 kilomètres annoncés, j'arrive à Navarrenx, cité fortifiée chargée d'histoire.

A peine le temps de me poser au camping qu'un orage éclate. La visite de Navarrenx sera pour demain, car avant de rejoindre Saint Jean Pied de Port, qui est à moins de 100 kilomètres, je vais m'accorder une journée de repos.


Hasta luego


On est prêt du but, encore un petit effort collectif et nous pourrons financer les matelas pour le pensionnat de Pillone.

Merci à tous.


Tout en marchant, j'échange avec petit groupe de cantaliennes très joviale. Sensibilisées par les actions menées par L'Afpad, elle me promettent, dès leur retour à Aurillac d'apporter leur contribution au projet "en route pour pillone"


https://www.helloasso.com/associations/afpad/collectes/en-route-pour-los-pillones

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